Afin de mieux comprendre les attentes, les pratiques et les besoins des acteurs de la Vente Directe, la FVD, en partenariat avec Le Club By, a mené pendant 7 mois une enquête inédite auprès d’un large panel de vendeurs et vendeuses indépendant(e)s. Les résultats sont riches d’enseignements et confirment la vitalité, mais aussi les défis du secteur.
Un profil clair, un engagement fort
Les répondants sont à 90,7 % des femmes, majoritairement âgées de 35 à 54 ans, avec ayant, pour 73,5% d’entre elles, plus de trois ans d’activité. Trois quarts des répondants exercent sous le statut de VDI, et près de 70 % à temps partiel. Cela montre un engagement stable, dans un cadre flexible, recherché pour sa compatibilité avec d’autres obligations personnelles ou professionnelles.
Des pratiques de prospection « traditionnelles », mais encore efficaces
Les réunions et ateliers physiques restent la méthode de prospection privilégiée, devant les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille et les recommandations clients. 71% des répondants vendent encore en physique. Quant à la digitalisation des pratiques commerciales, ils mettent en avant un besoin de professionnalisation et d’accompagnement.
Des freins à lever pour le recrutement
Concernant le recrutement ils expriment plusieurs freins :
la peur du rejet ou du jugement (20 %),
le manque de temps (16 %),
un déficit de compétences (15%) ou de confiance (11%).
31% des répondants ne font pas du recrutement une priorité, alors que 17% d’entre eux y voient pourtant une opportunité de revenus. Il existe donc une marge de progression importante dans l’accompagnement au développement du réseau.
Quelles sont leurs attentes ?
Ce que demandent les conseillers/ères du terrain : des outils pratiques (supports digitaux, automatisation, gestion administrative), du soutien humain (formation, coaching, reconnaissance), et surtout… du temps ! Le besoin de simplification et d’efficacité est omniprésent.
C’est pourquoi, depuis plusieurs années, la Fédération de la Vente Directe met l’accent sur la formation des conseillers à travers son programme Vente Directe Académie.
À cela s’ajoute une forte demande de valorisation du métier : 22 % souhaitent plus de reconnaissance, et 17,5 % voient la Vente Directe comme une véritable voie d’émancipation personnelle.
Qu’est-ce que ces résultats signifient pour la FVD ?
Ces résultats montrent que le secteur a une responsabilité : celle de valoriser les femmes et les hommes qui le font vivre. Accompagner, former, outiller, rassurer, et reconnaître : voilà les leviers identifiés par le terrain pour faire grandir la Vente Directe.
La FVD poursuivra donc son engagement pour proposer des solutions concrètes aux entreprises et aux VDI, en lien avec les remontées de cette enquête.
Une seule ambition nous anime à la Fédération : construire, avec l’ensemble de nos adhérents, une Vente Directe plus forte, plus visible, plus juste.
Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur les résultats de l’enquête, vous pouvez contacter Giancarlo Chapoutier, CEO de Le Club by à l’adresse suivante : giancarlo@leclubby.com